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Revue historique . 689Mention de date : Janvier 2019Paru le : 01/01/2019 ISBN/ISSN/EAN : 041556 |
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Ajouter le résultat dans votre panierMorts violentes dans la province romaine d'Egypte / Fanny Firon in Revue historique, 689 (Janvier 2019)
[article]
in Revue historique > 689 (Janvier 2019) . - p. 3-24
Titre : Morts violentes dans la province romaine d'Egypte Type de document : texte imprimé Auteurs : Fanny Firon, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 3-24 Langues : Français (fre) Catégories : Anthropologie
Antiquité romaine
Archéologie
Egypte
Egypte ancienne
mort : biologie
pratique religieuse
Rome (Italie)
Rome ancienne
superstition
violenceTags : sépulture. Résumé : A partir de la documentation disponible pour la province romaine d’Égypte (30 av. J.-C. _ début du IV ème siècle ap. J.-C.), l'article propose de revisiter la notion de "mort violente" bien présente dans l'Antiquité romaine et de comprendre quelles formes de violence entrent en jeu. L'étude se limite aux morts individuelles. Elle exclut les morts qui revêtent une dimension collective et qui résultent d'un massacre volontaire d'une partie de la population. Une première partie est consacrée aux indices permettant d'identifier une mort violente. L'analyse scientifique des corps contribue également à mettre en évidence des coups mortels. Une deuxième partie aborde la signification de ces morts violentes. En effet, ces dernières sont, dans une certaine mesure, un indicateur de la violence ambiante dans la province romaine d’Égypte. L'attention que leur porte le pouvoir en place témoigne de la volonté de Rome de gérer la mort et d'encadrer la population. Enfin, le rapport aux défunts décédés de mort violente traduit un imaginaire collectif particulier. [article] Morts violentes dans la province romaine d'Egypte [texte imprimé] / Fanny Firon, Auteur . - 2019 . - p. 3-24.
Langues : Français (fre)
in Revue historique > 689 (Janvier 2019) . - p. 3-24
Catégories : Anthropologie
Antiquité romaine
Archéologie
Egypte
Egypte ancienne
mort : biologie
pratique religieuse
Rome (Italie)
Rome ancienne
superstition
violenceTags : sépulture. Résumé : A partir de la documentation disponible pour la province romaine d’Égypte (30 av. J.-C. _ début du IV ème siècle ap. J.-C.), l'article propose de revisiter la notion de "mort violente" bien présente dans l'Antiquité romaine et de comprendre quelles formes de violence entrent en jeu. L'étude se limite aux morts individuelles. Elle exclut les morts qui revêtent une dimension collective et qui résultent d'un massacre volontaire d'une partie de la population. Une première partie est consacrée aux indices permettant d'identifier une mort violente. L'analyse scientifique des corps contribue également à mettre en évidence des coups mortels. Une deuxième partie aborde la signification de ces morts violentes. En effet, ces dernières sont, dans une certaine mesure, un indicateur de la violence ambiante dans la province romaine d’Égypte. L'attention que leur porte le pouvoir en place témoigne de la volonté de Rome de gérer la mort et d'encadrer la population. Enfin, le rapport aux défunts décédés de mort violente traduit un imaginaire collectif particulier. Les choix éducatifs des familles parlementaires dans la France moderne (XVIIème - XVIIIème siècles). / Boris Noguès in Revue historique, 689 (Janvier 2019)
[article]
in Revue historique > 689 (Janvier 2019) . - p. 25-56
Titre : Les choix éducatifs des familles parlementaires dans la France moderne (XVIIème - XVIIIème siècles). Type de document : texte imprimé Auteurs : Boris Noguès, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 25-56 Langues : Français (fre) Catégories : culture
démocratie parlementaire
éducation
famille
France
Histoire moderne et contemporaineRésumé : L'article se propose d'éclairer les stratégies éducatives des familles parlementaires françaises des XVIIème et XVIIIème siècles, à partir des récits de formation livrés par les individus ou leurs biographes. La collecte d'un peu plus de soixante-dix trajectoires individuelles parisiennes et provinciales permet en effet d'adopter le point de vue familial (et non plus celui des sources scolaires) et illustre les multiples choix qui s'offraient à un milieu où les exigences réglementaires sont légères du point de vue éducatif - les conseillers transmettent la charge leur fils -, mais où les attentes sociales et familiales sont souvent élevées. Il montre d'abord que si la reproduction de la situation paternelle est majoritaire et généralement souhaitée par la famille, bien des enfants choisissent une autre voie. Ceux qui reprennent l'office bénéficient sans surprise d'une éducation associant formation domestique et passage par le collège puis par l'université pour obtenir la licence en droit. Mais ce qui caractérise surtout ce milieu, par rapport aux groupes comparables, et que l'article entend mettre en valeur, c'est son très fort investissement dans l'éducation à travers le recours à de nombreux établissements ; le goût explicite pour les institutions les plus à la mode et les mieux fréquentées, dont les jésuites, et ensuite les pensionnats ; et la volonté enfin de toujours compléter la formation scolaire ou universitaire par des formes de préceptorat ou de cours particuliers, afin de produire des magistrats à la solide culture juridique, mais aussi capables de briller par leurs discours ou leurs relations sociales choisies. Si les spécificités de la culture parlementaire avaient déjà été plusieurs fois soulignées, ce sont donc les moyens de sa construction que cet article entend interroger. [article] Les choix éducatifs des familles parlementaires dans la France moderne (XVIIème - XVIIIème siècles). [texte imprimé] / Boris Noguès, Auteur . - 2019 . - p. 25-56.
Langues : Français (fre)
in Revue historique > 689 (Janvier 2019) . - p. 25-56
Catégories : culture
démocratie parlementaire
éducation
famille
France
Histoire moderne et contemporaineRésumé : L'article se propose d'éclairer les stratégies éducatives des familles parlementaires françaises des XVIIème et XVIIIème siècles, à partir des récits de formation livrés par les individus ou leurs biographes. La collecte d'un peu plus de soixante-dix trajectoires individuelles parisiennes et provinciales permet en effet d'adopter le point de vue familial (et non plus celui des sources scolaires) et illustre les multiples choix qui s'offraient à un milieu où les exigences réglementaires sont légères du point de vue éducatif - les conseillers transmettent la charge leur fils -, mais où les attentes sociales et familiales sont souvent élevées. Il montre d'abord que si la reproduction de la situation paternelle est majoritaire et généralement souhaitée par la famille, bien des enfants choisissent une autre voie. Ceux qui reprennent l'office bénéficient sans surprise d'une éducation associant formation domestique et passage par le collège puis par l'université pour obtenir la licence en droit. Mais ce qui caractérise surtout ce milieu, par rapport aux groupes comparables, et que l'article entend mettre en valeur, c'est son très fort investissement dans l'éducation à travers le recours à de nombreux établissements ; le goût explicite pour les institutions les plus à la mode et les mieux fréquentées, dont les jésuites, et ensuite les pensionnats ; et la volonté enfin de toujours compléter la formation scolaire ou universitaire par des formes de préceptorat ou de cours particuliers, afin de produire des magistrats à la solide culture juridique, mais aussi capables de briller par leurs discours ou leurs relations sociales choisies. Si les spécificités de la culture parlementaire avaient déjà été plusieurs fois soulignées, ce sont donc les moyens de sa construction que cet article entend interroger. Faire vivre et mourir les institutions. Les congrégations soumises au verdict du Conseil d'Etat (1900-1904). / Antoine Perrier in Revue historique, 689 (Janvier 2019)
[article]
in Revue historique > 689 (Janvier 2019) . - p. 57-76
Titre : Faire vivre et mourir les institutions. Les congrégations soumises au verdict du Conseil d'Etat (1900-1904). Type de document : texte imprimé Auteurs : Antoine Perrier, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 57-76 Langues : Français (fre) Catégories : Conseil d'Etat
France
France -- 1870-1940 (3e République)
gouvernement
Historiographie
institution politique
LaïcitéTags : Congrégation. Résumé : La querelle congréganiste, épisode le plus violent de l'affrontement laïque de la IIIéme République , a été principalement réglée par la loi du 1er juillet 1901 dont l'application a été confiée au Conseil d’État. L'analyse de ses assemblées générales met en lumière, grâce au croisement de prises de positions des membres et de données biographiques, l'affrontement de deux camps. Les défenseurs catholiques des congrégations vont alors recourir à des stratégies de fiction juridique pour maintenir l'existence des compagnies religieuses. Le Conseil d’État, pourtant soumis à un devoir de réserve et une obligation de neutralité, devient durant quelques années une arène politique discrète. Cette politisation est limitée par le sens du devoir de hauts fonctionnaires qui parviennent à concilier les exigences de leur service et une opposition rentrée. Cette enquête permet de souligner quelques traits d'une interprétation catholique du droit, qui veut rendre hommage à la vie spontanée des institutions et ne jamais la contraindre. Elle montre aussi les stratégies d'une institution, le Conseil d’État, pour se maintenir dans un contexte politique hostile. Le Conseil a trouvé son équilibre au sein des nouvelles institutions républicaines en arrangeant la cohabitation du nouveau droit républicain avec le droit des régimes qui le précédaient. Chargé de décider de la vie ou la mort d'institutions religieuses, le Conseil d’État organise sa propre survie en ôtant la vie avec parcimonie et en cherchant partout l'harmonie des jurisprudences. [article] Faire vivre et mourir les institutions. Les congrégations soumises au verdict du Conseil d'Etat (1900-1904). [texte imprimé] / Antoine Perrier, Auteur . - 2019 . - p. 57-76.
Langues : Français (fre)
in Revue historique > 689 (Janvier 2019) . - p. 57-76
Catégories : Conseil d'Etat
France
France -- 1870-1940 (3e République)
gouvernement
Historiographie
institution politique
LaïcitéTags : Congrégation. Résumé : La querelle congréganiste, épisode le plus violent de l'affrontement laïque de la IIIéme République , a été principalement réglée par la loi du 1er juillet 1901 dont l'application a été confiée au Conseil d’État. L'analyse de ses assemblées générales met en lumière, grâce au croisement de prises de positions des membres et de données biographiques, l'affrontement de deux camps. Les défenseurs catholiques des congrégations vont alors recourir à des stratégies de fiction juridique pour maintenir l'existence des compagnies religieuses. Le Conseil d’État, pourtant soumis à un devoir de réserve et une obligation de neutralité, devient durant quelques années une arène politique discrète. Cette politisation est limitée par le sens du devoir de hauts fonctionnaires qui parviennent à concilier les exigences de leur service et une opposition rentrée. Cette enquête permet de souligner quelques traits d'une interprétation catholique du droit, qui veut rendre hommage à la vie spontanée des institutions et ne jamais la contraindre. Elle montre aussi les stratégies d'une institution, le Conseil d’État, pour se maintenir dans un contexte politique hostile. Le Conseil a trouvé son équilibre au sein des nouvelles institutions républicaines en arrangeant la cohabitation du nouveau droit républicain avec le droit des régimes qui le précédaient. Chargé de décider de la vie ou la mort d'institutions religieuses, le Conseil d’État organise sa propre survie en ôtant la vie avec parcimonie et en cherchant partout l'harmonie des jurisprudences. L'hostilité du Parti socialiste SFIO envers le Sénat révélée par les dessins de Robert Fuzier pour le quotidien Le populaire (1931-1939). / Eric Nadaud in Revue historique, 689 (Janvier 2019)
[article]
in Revue historique > 689 (Janvier 2019) . - p. 77-100
Titre : L'hostilité du Parti socialiste SFIO envers le Sénat révélée par les dessins de Robert Fuzier pour le quotidien Le populaire (1931-1939). Type de document : texte imprimé Auteurs : Eric Nadaud, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 77-100 Langues : Français (fre) Catégories : 20e siècle
Caricature
dessin
France
France -- 1936-1938 (Front populaire)
institution politique
Liberté de la presse
parti socialiste
politique
presse
SénatTags : Journal "Le populaire". Résumé : L'oeuvre satirique conçue de 1931 à 1939 par le dessinateur Robert Fuzier pour le quotidien du Parti socialiste (SFIO), Le Populaire, est très révélatrice de l'attitude critique des socialistes français envers le Sénat de cette époque. Elle montre que les militants de la SFIO, bien plus préoccupés par la question de la Haute-Assemblée qu'on ne le considère généralement, saisissent toutes les occasions de manifester leur opposition à une institution dont ils n'admettent ni le conservatisme, ni le mode d'élection, ni les pouvoirs exorbitants, en particulier lorsque les gauches sont au pouvoir. Toutefois, sa portée critique diffère selon que l'on considère la période du "néo-Cartel des gauches", de 1932 et 1933, ou celle du front populaire, de 1936 à 1938. En 1932 et 1933, dans un contexte où les socialistes n'apportent aux gouvernements formés par les radicaux qu'un "soutien sans participation" fort limité, Fuzier persifle l'obstruction des sénateurs avec vigueur, mais sans méchanceté excessive, en évitant d'humilier ces derniers. Mais la victoire du Front populaire aux élections de 1936 modifie sensiblement la donne. Les socialistes sont désormais directement confrontés au Sénat, qui bloque ou dénature leurs projets de réforme, et provoque la chute des premier et deuxième gouvernement Blum. Dès lors, le dessinateur se livre à une attaque en règle, sans ménagement. Il présente la Haute-Assemblée à remplir leur mission, et ne reconnaît plus à ses chefs de file la moindre respectabilité. Son oeuvre n'en témoigne pas moins du réalisme de la SFIO. Elle ne plaide pas pour la suppression, mais pour la réforme de l'institution. Une solution que les socialistes contribueront à faire prévaloir lors des débats constitutionnels de 1946. [article] L'hostilité du Parti socialiste SFIO envers le Sénat révélée par les dessins de Robert Fuzier pour le quotidien Le populaire (1931-1939). [texte imprimé] / Eric Nadaud, Auteur . - 2019 . - p. 77-100.
Langues : Français (fre)
in Revue historique > 689 (Janvier 2019) . - p. 77-100
Catégories : 20e siècle
Caricature
dessin
France
France -- 1936-1938 (Front populaire)
institution politique
Liberté de la presse
parti socialiste
politique
presse
SénatTags : Journal "Le populaire". Résumé : L'oeuvre satirique conçue de 1931 à 1939 par le dessinateur Robert Fuzier pour le quotidien du Parti socialiste (SFIO), Le Populaire, est très révélatrice de l'attitude critique des socialistes français envers le Sénat de cette époque. Elle montre que les militants de la SFIO, bien plus préoccupés par la question de la Haute-Assemblée qu'on ne le considère généralement, saisissent toutes les occasions de manifester leur opposition à une institution dont ils n'admettent ni le conservatisme, ni le mode d'élection, ni les pouvoirs exorbitants, en particulier lorsque les gauches sont au pouvoir. Toutefois, sa portée critique diffère selon que l'on considère la période du "néo-Cartel des gauches", de 1932 et 1933, ou celle du front populaire, de 1936 à 1938. En 1932 et 1933, dans un contexte où les socialistes n'apportent aux gouvernements formés par les radicaux qu'un "soutien sans participation" fort limité, Fuzier persifle l'obstruction des sénateurs avec vigueur, mais sans méchanceté excessive, en évitant d'humilier ces derniers. Mais la victoire du Front populaire aux élections de 1936 modifie sensiblement la donne. Les socialistes sont désormais directement confrontés au Sénat, qui bloque ou dénature leurs projets de réforme, et provoque la chute des premier et deuxième gouvernement Blum. Dès lors, le dessinateur se livre à une attaque en règle, sans ménagement. Il présente la Haute-Assemblée à remplir leur mission, et ne reconnaît plus à ses chefs de file la moindre respectabilité. Son oeuvre n'en témoigne pas moins du réalisme de la SFIO. Elle ne plaide pas pour la suppression, mais pour la réforme de l'institution. Une solution que les socialistes contribueront à faire prévaloir lors des débats constitutionnels de 1946. André Wurmser, critique littéraire ou comment être intellectuel (et) communiste. / Erwan Caulet in Revue historique, 689 (Janvier 2019)
[article]
in Revue historique > 689 (Janvier 2019) . - p. 101-131
Titre : André Wurmser, critique littéraire ou comment être intellectuel (et) communiste. Type de document : texte imprimé Auteurs : Erwan Caulet, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 101-131 Langues : Français (fre) Catégories : Communisme
critique littéraire et artistique
écrivain
France
guerre froide
intellectuel
journalisteTags : Wurmser, André (1899-1984). Résumé : L'article est un examen de la critique littéraire d'André Wurmser, aux Lettres françaises puis à l'Humanité mais aussi dans ses ouvrages La Comédie inhumaine (1964) et Conseils de révision (1972). Son but est d'appréhender le travail d'un intellectuel communiste sous l'angle de sa production d'un savoir, en l’occurrence une critique littéraire, et non de son engagement. Il distingue deux grandes périodes dans la pratique critique de Wurmser. La première va de 1948 au milieu des années 1950. Période la plus dure politiquement, la plus étroite idéologiquement, elle est marquée par une critique de stricte assimilation des livres et des auteurs. Ces derniers sont pensés et appréhendés en étroite conformité avec les cadres idéologiques communistes et réalistes socialistes et de façon volontiers polémique et éditorialisante. Après 1958 principalement, la pratique critique se fait moins dure idéologiquement, moins polémique, aux lettres françaises surtout mais un peu moins à l'Humanité. Elle conserve toutefois sa tendance militante et éditorialiste, quoique de façon moins rigide dans les deux cas. Tout cela dessine le strict périmètre d'exercice de l'intellectuel communiste mais aussi ses appétences littéraires : goût pour le réalisme, souci de parler de la société et du monde, fort anticonformisme. [article] André Wurmser, critique littéraire ou comment être intellectuel (et) communiste. [texte imprimé] / Erwan Caulet, Auteur . - 2019 . - p. 101-131.
Langues : Français (fre)
in Revue historique > 689 (Janvier 2019) . - p. 101-131
Catégories : Communisme
critique littéraire et artistique
écrivain
France
guerre froide
intellectuel
journalisteTags : Wurmser, André (1899-1984). Résumé : L'article est un examen de la critique littéraire d'André Wurmser, aux Lettres françaises puis à l'Humanité mais aussi dans ses ouvrages La Comédie inhumaine (1964) et Conseils de révision (1972). Son but est d'appréhender le travail d'un intellectuel communiste sous l'angle de sa production d'un savoir, en l’occurrence une critique littéraire, et non de son engagement. Il distingue deux grandes périodes dans la pratique critique de Wurmser. La première va de 1948 au milieu des années 1950. Période la plus dure politiquement, la plus étroite idéologiquement, elle est marquée par une critique de stricte assimilation des livres et des auteurs. Ces derniers sont pensés et appréhendés en étroite conformité avec les cadres idéologiques communistes et réalistes socialistes et de façon volontiers polémique et éditorialisante. Après 1958 principalement, la pratique critique se fait moins dure idéologiquement, moins polémique, aux lettres françaises surtout mais un peu moins à l'Humanité. Elle conserve toutefois sa tendance militante et éditorialiste, quoique de façon moins rigide dans les deux cas. Tout cela dessine le strict périmètre d'exercice de l'intellectuel communiste mais aussi ses appétences littéraires : goût pour le réalisme, souci de parler de la société et du monde, fort anticonformisme.
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041556 | REV | Revue | Bibliothèque | indéterminé | En bon état Disponible |