Titre : | Ce que social veut dire : 2. Les pathologies de la raison | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Axel Honneth (1949-....), Auteur ; Pierre Rusch, Traducteur | Editeur : | Paris : Gallimard | Année de publication : | 2014 | Collection : | NRF Essais num. 2 | Importance : | 1 vol. (384 p.) | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-07-014343-6 | Note générale : | Recueil de textes extr. de trois ouvrages : "Die zerrissene Welt des Sozialen. Sozialphilosophische Aufsätze", 1990 ; "Pathologien der Vernunft. Geschichte und Gegenwart der Kritischen Theorie", 2007 ; "Das Ich im Wir. Studien zur Anerkennungstheorie", 2010
Index | Langues : | Français (fre) Langues originales : Allemand (ger) | Catégories : | mutation sociale philosophie
| Tags : | Changement social Philosophie sociale Reconnaissance (philosophie) | Index. décimale : | 303.4 | Résumé : | Le tome I de Ce que social veut dire (2013), centré sur «Le déchirement du social», dégage, par le biais notamment d'une confrontation avec la tradition de la philosophie sociale (Sartre, Lévi-Strauss, Merleau-Ponty, Castoriadis, Bourdieu, Boltanski et Thévenot), le modèle du conflit mis en oeuvre par la théorie de la «lutte pour la reconnaissance». Mais se pose alors le problème de la justification normative de ce modèle. Deux possibilités s'offrent, qui ont longtemps paru s'exclure mutuellement : soit la valeur normative des luttes pour la reconnaissance est appréciée selon ce qu'elles apportent à la réalisation d'une «vie bonne» parmi les membres de la société ; soit leur rôle normatif se mesure à leur contribution à l'instauration de la «justice» sociale dans la société. Dans le premier cas, c'est la réalisation individuelle de soi qui constitue le critère normatif, et, dans le deuxième, la répartition équitable des libertés individuelles entre tous les membres de la société. Renouant avec la tradition de la Théorie critique, Honneth se confronte ici avec Adorno, Benjamin, Neumann, Mitscherlich, Wellmer, mais aussi la psychanalyse et la théorie de la justice ; il établit qu'à la différence d'autres terminologies morales qui peuvent être mobilisées pour juger de l'état normatif des sociétés - que ce soient les concepts d'«aliénation» ou de «réification» d'un côté, de «discrimination» ou d'«exploitation» de l'autre, mais qui ne relèvent que de la philosophie sociale ou de la philosophie politique -, la lutte pour la reconnaissance est à la fois l'indicateur d'une pathologie sociale et l'indice d'une injustice. |
Ce que social veut dire : 2. Les pathologies de la raison [texte imprimé] / Axel Honneth (1949-....), Auteur ; Pierre Rusch, Traducteur . - Paris (Paris) : Gallimard, 2014 . - 1 vol. (384 p.). - ( NRF Essais; 2) . ISBN : 978-2-07-014343-6 Recueil de textes extr. de trois ouvrages : "Die zerrissene Welt des Sozialen. Sozialphilosophische Aufsätze", 1990 ; "Pathologien der Vernunft. Geschichte und Gegenwart der Kritischen Theorie", 2007 ; "Das Ich im Wir. Studien zur Anerkennungstheorie", 2010
Index Langues : Français ( fre) Langues originales : Allemand ( ger) Catégories : | mutation sociale philosophie
| Tags : | Changement social Philosophie sociale Reconnaissance (philosophie) | Index. décimale : | 303.4 | Résumé : | Le tome I de Ce que social veut dire (2013), centré sur «Le déchirement du social», dégage, par le biais notamment d'une confrontation avec la tradition de la philosophie sociale (Sartre, Lévi-Strauss, Merleau-Ponty, Castoriadis, Bourdieu, Boltanski et Thévenot), le modèle du conflit mis en oeuvre par la théorie de la «lutte pour la reconnaissance». Mais se pose alors le problème de la justification normative de ce modèle. Deux possibilités s'offrent, qui ont longtemps paru s'exclure mutuellement : soit la valeur normative des luttes pour la reconnaissance est appréciée selon ce qu'elles apportent à la réalisation d'une «vie bonne» parmi les membres de la société ; soit leur rôle normatif se mesure à leur contribution à l'instauration de la «justice» sociale dans la société. Dans le premier cas, c'est la réalisation individuelle de soi qui constitue le critère normatif, et, dans le deuxième, la répartition équitable des libertés individuelles entre tous les membres de la société. Renouant avec la tradition de la Théorie critique, Honneth se confronte ici avec Adorno, Benjamin, Neumann, Mitscherlich, Wellmer, mais aussi la psychanalyse et la théorie de la justice ; il établit qu'à la différence d'autres terminologies morales qui peuvent être mobilisées pour juger de l'état normatif des sociétés - que ce soient les concepts d'«aliénation» ou de «réification» d'un côté, de «discrimination» ou d'«exploitation» de l'autre, mais qui ne relèvent que de la philosophie sociale ou de la philosophie politique -, la lutte pour la reconnaissance est à la fois l'indicateur d'une pathologie sociale et l'indice d'une injustice. |
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