[article] in Revue d'histoire moderne et contemporaine > 66-1 (Janvier-Mars 2019) . - p. 7-26 Titre : | La sainteté au village. Germaine Cousin ou la fabrique locale du sacré durant la Réforme catholique. | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Nicolas Guyard, Auteur | Année de publication : | 2019 | Article en page(s) : | p. 7-26 | Langues : | Français (fre) | Catégories : | 16e siècle Église catholique France miracle réforme religion sacré Toulouse : Haute-Garonne
| Tags : | Reliques paroisse sainte Cousin, Germaine (1579-1601) hagiographie Sainte-Brigitte. | Résumé : | En 1644, des paroissiens découvrent le corps intact de Germaine Cousin dans l'église paroissiale de Pibrac, dans la campagne toulousaine. Cette découverte marque le début d'une dévotion et d'un activité miraculeuse qui perdure jusqu'à la canonisation de la sainte en 1867. Ce temps long interroge. Ces développements dévotionnels autour d'une personne considérée comme sainte s'inscrivent dans un cadre paracanonique, sans reconnaissance officielle en dehors des décrets régissant l'accès à la sainteté. Pourtant, loin de correspondre au maintien d'une religion magique ou aux limites de la réforme catholique, l'exemple de Germaine Cousin montre l'imprégnation à l'échelle du village des normes post-tridentine en matière de sainteté et du culte des saints. Le clergé paroissial joue un rôle intermédiaire très important, maîtrisant les développements dévotionnels, encadrant l'activité miraculeuse tout en œuvrant en vue d'un futur procès en canonisation. |
[article] La sainteté au village. Germaine Cousin ou la fabrique locale du sacré durant la Réforme catholique. [texte imprimé] / Nicolas Guyard, Auteur . - 2019 . - p. 7-26. Langues : Français ( fre) in Revue d'histoire moderne et contemporaine > 66-1 (Janvier-Mars 2019) . - p. 7-26 Catégories : | 16e siècle Église catholique France miracle réforme religion sacré Toulouse : Haute-Garonne
| Tags : | Reliques paroisse sainte Cousin, Germaine (1579-1601) hagiographie Sainte-Brigitte. | Résumé : | En 1644, des paroissiens découvrent le corps intact de Germaine Cousin dans l'église paroissiale de Pibrac, dans la campagne toulousaine. Cette découverte marque le début d'une dévotion et d'un activité miraculeuse qui perdure jusqu'à la canonisation de la sainte en 1867. Ce temps long interroge. Ces développements dévotionnels autour d'une personne considérée comme sainte s'inscrivent dans un cadre paracanonique, sans reconnaissance officielle en dehors des décrets régissant l'accès à la sainteté. Pourtant, loin de correspondre au maintien d'une religion magique ou aux limites de la réforme catholique, l'exemple de Germaine Cousin montre l'imprégnation à l'échelle du village des normes post-tridentine en matière de sainteté et du culte des saints. Le clergé paroissial joue un rôle intermédiaire très important, maîtrisant les développements dévotionnels, encadrant l'activité miraculeuse tout en œuvrant en vue d'un futur procès en canonisation. |
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