[article] in Mondes du tourisme > 16 (2019) . - 22 p. Titre : | Faire d’une passion une profession : la place des syndicats d’initiative dans le tourisme français | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Julie Manfredini, Auteur | Année de publication : | 2022 | Article en page(s) : | 22 p. | Langues : | Français (fre) | Catégories : | France métier : tourisme et loisirs Offices de tourisme Tourisme
| Résumé : | En France, les réseaux touristiques ont été formés par l’action dynamique des associations touristiques, dont les syndicats d’initiative (SI) font partie. Ces structures locales, regroupant toutes les professions intéressées par le tourisme, sont issues d’une démarche novatrice apparue en 1889 à Grenoble, avec la naissance du premier syndicat d’initiative français. Destinés à l’accueil et au renseignement des touristes, les SI accomplissent également une mise en valeur touristique de leur territoire. Cependant, ces associations ont souffert d’un manque de reconnaissance et de difficultés quotidiennes qui nous poussent à nous interroger sur leur longévité. En effet, les SI ont vécu pendant quatre-vingt ans, considérés tantôt comme la base du tourisme réceptif, tantôt comme des « agence de marketing » (Oulebsir, 2011, p. 127), mais dont l’essentiel des actions au sein des réseaux touristiques reste méconnu. Il s’agit, ici, d’étudier l’histoire de ces SI à travers l’engagement de leurs bénévoles, passionnés tant par leur ville, leur région que leur patrie. En nous appuyant sur les sources émises par ces différents SI, bien que notre recherche ne soit pas exhaustive, nous souhaitons dresser le portrait de ce « monde multiforme » (Levati, 2009) qui place le tourisme au cœur de ses préoccupations. Les passions et les convictions personnelles engendrent une mobilisation active en faveur du territoire et aboutissent à la construction d’une culture commune. Les SI deviennent ainsi un outil de promotion et un symbole d’engagement, se faisant à la fois le réceptacle et l’émetteur de l’identité culturelle du territoire. Ces élites engagées ont perçu l’enjeu culturel, en ont fait un moteur de l’industrie touristique et ont ainsi créé une « culture touristique » (Guillet, 2011, p. 97). Aussi, à travers l’histoire de ces structures, des années 1900 à 1970, nous souhaitons montrer à quel point les SI ont été la cheville ouvrière, fragile mais pérenne, du tourisme français grâce à leurs membres, acteurs omniprésents au sein des réseaux touristiques français. | En ligne : | https://journals.openedition.org/tourisme/2327 |
[article] Faire d’une passion une profession : la place des syndicats d’initiative dans le tourisme français [texte imprimé] / Julie Manfredini, Auteur . - 2022 . - 22 p. Langues : Français ( fre) in Mondes du tourisme > 16 (2019) . - 22 p. Catégories : | France métier : tourisme et loisirs Offices de tourisme Tourisme
| Résumé : | En France, les réseaux touristiques ont été formés par l’action dynamique des associations touristiques, dont les syndicats d’initiative (SI) font partie. Ces structures locales, regroupant toutes les professions intéressées par le tourisme, sont issues d’une démarche novatrice apparue en 1889 à Grenoble, avec la naissance du premier syndicat d’initiative français. Destinés à l’accueil et au renseignement des touristes, les SI accomplissent également une mise en valeur touristique de leur territoire. Cependant, ces associations ont souffert d’un manque de reconnaissance et de difficultés quotidiennes qui nous poussent à nous interroger sur leur longévité. En effet, les SI ont vécu pendant quatre-vingt ans, considérés tantôt comme la base du tourisme réceptif, tantôt comme des « agence de marketing » (Oulebsir, 2011, p. 127), mais dont l’essentiel des actions au sein des réseaux touristiques reste méconnu. Il s’agit, ici, d’étudier l’histoire de ces SI à travers l’engagement de leurs bénévoles, passionnés tant par leur ville, leur région que leur patrie. En nous appuyant sur les sources émises par ces différents SI, bien que notre recherche ne soit pas exhaustive, nous souhaitons dresser le portrait de ce « monde multiforme » (Levati, 2009) qui place le tourisme au cœur de ses préoccupations. Les passions et les convictions personnelles engendrent une mobilisation active en faveur du territoire et aboutissent à la construction d’une culture commune. Les SI deviennent ainsi un outil de promotion et un symbole d’engagement, se faisant à la fois le réceptacle et l’émetteur de l’identité culturelle du territoire. Ces élites engagées ont perçu l’enjeu culturel, en ont fait un moteur de l’industrie touristique et ont ainsi créé une « culture touristique » (Guillet, 2011, p. 97). Aussi, à travers l’histoire de ces structures, des années 1900 à 1970, nous souhaitons montrer à quel point les SI ont été la cheville ouvrière, fragile mais pérenne, du tourisme français grâce à leurs membres, acteurs omniprésents au sein des réseaux touristiques français. | En ligne : | https://journals.openedition.org/tourisme/2327 |
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