Titre : | Les "sports de nature" : une catégorie de l'action politique en question | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Laetitia Audinet, Auteur ; Christophe Guibert, Auteur ; Arnaud Sébileau (1971-....), Auteur | Editeur : | Vulaines-sur-Seine : Éditions du Croquant | Année de publication : | 2017 | Importance : | 1 vol. (107 p.) | Présentation : | ill. | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-365-12136-1 | Note générale : | Bibliogr. p. 75-78 | Langues : | Français (fre) | Catégories : | 20e siècle activité de loisir activité de plein air politique publique
| Tags : | Loisirs de plein air | Index. décimale : | 306.483 | Résumé : |
Appuyant leur propos sur plusieurs enquêtes auprès de pratiquants et d’agents de développement des « Sports de nature », les auteurs de ce livre se proposent de décrire la diversité des usages sportifs de la nature et les formes de différenciations sociales qui y sont engagées, pour ensuite interroger les enjeux et fonctions de cette catégorie de l’action politique. Souvent décrits comme symptomatiques d’une « demande » croissante des Français en matière d’activités physiques, les « Sports de nature » font l’objet de multiples enquêtes, études, publications ayant pour finalité d’en identifier les effets sur les territoires. Qu’il s’agisse de faire valoir leur contribution à la valorisation des territoires en termes d’attractivité touristique, de potentialités économiques, de sensibilisation à la protection de l’environnement, les usages sportifs de la nature sont en outre l’objet d’une mobilisation publique qui vise explicitement à en favoriser le « développement maîtrisé ». Impulsée au niveau national, cette politique est censée être relayée au niveau local et décentralisé. Pour autant, le présupposé de l’existence d’une unité sociale des « Sports de nature » et d’une relative homogénéité de pratiques sous-tendues par cette catégorisation générique n’est en soi pas interrogé. La typologie « Sports de nature » est effectivement censée orienter les stratégies et actions politiques locales en direction d’une population dont le moins que l’on puisse dire est qu’elle est géographiquement et sociologiquement dispersée : à titre de liste non exhaustive, pêcheurs, grimpeurs, kitesurfeurs, randonneurs, triathlètes, motocyclistes se retrouvent avec d’autres regroupés dans une catégorie qui ne dissocie pas plus, pour chacune de ces disciplines, les pratiquants les uns des autres. Se présentant sous la forme d’un travail de déconstruction sociologique du langage politique ordinaire, cet ouvrage vise aussi à rappeler que, lorsqu’il s’agit d’une catégorisation officielle, ce sont aussi les intérêts spécifiques (en particulier la légitimation professionnelle d’une partie des agents de l’État) à s’en servir qui doivent aussi être intégrés à l’analyse. (4ème de couverture) |
Les "sports de nature" : une catégorie de l'action politique en question [texte imprimé] / Laetitia Audinet, Auteur ; Christophe Guibert, Auteur ; Arnaud Sébileau (1971-....), Auteur . - Vulaines-sur-Seine : Éditions du Croquant, 2017 . - 1 vol. (107 p.) : ill. ISBN : 978-2-365-12136-1 Bibliogr. p. 75-78 Langues : Français ( fre) Catégories : | 20e siècle activité de loisir activité de plein air politique publique
| Tags : | Loisirs de plein air | Index. décimale : | 306.483 | Résumé : |
Appuyant leur propos sur plusieurs enquêtes auprès de pratiquants et d’agents de développement des « Sports de nature », les auteurs de ce livre se proposent de décrire la diversité des usages sportifs de la nature et les formes de différenciations sociales qui y sont engagées, pour ensuite interroger les enjeux et fonctions de cette catégorie de l’action politique. Souvent décrits comme symptomatiques d’une « demande » croissante des Français en matière d’activités physiques, les « Sports de nature » font l’objet de multiples enquêtes, études, publications ayant pour finalité d’en identifier les effets sur les territoires. Qu’il s’agisse de faire valoir leur contribution à la valorisation des territoires en termes d’attractivité touristique, de potentialités économiques, de sensibilisation à la protection de l’environnement, les usages sportifs de la nature sont en outre l’objet d’une mobilisation publique qui vise explicitement à en favoriser le « développement maîtrisé ». Impulsée au niveau national, cette politique est censée être relayée au niveau local et décentralisé. Pour autant, le présupposé de l’existence d’une unité sociale des « Sports de nature » et d’une relative homogénéité de pratiques sous-tendues par cette catégorisation générique n’est en soi pas interrogé. La typologie « Sports de nature » est effectivement censée orienter les stratégies et actions politiques locales en direction d’une population dont le moins que l’on puisse dire est qu’elle est géographiquement et sociologiquement dispersée : à titre de liste non exhaustive, pêcheurs, grimpeurs, kitesurfeurs, randonneurs, triathlètes, motocyclistes se retrouvent avec d’autres regroupés dans une catégorie qui ne dissocie pas plus, pour chacune de ces disciplines, les pratiquants les uns des autres. Se présentant sous la forme d’un travail de déconstruction sociologique du langage politique ordinaire, cet ouvrage vise aussi à rappeler que, lorsqu’il s’agit d’une catégorisation officielle, ce sont aussi les intérêts spécifiques (en particulier la légitimation professionnelle d’une partie des agents de l’État) à s’en servir qui doivent aussi être intégrés à l’analyse. (4ème de couverture) |
| |