[article] in Mondes du tourisme > 20 (2021) . - 27 p. Titre : | Observation d’une Venise confinée. Le tourisme, pharmakon vénitien, à la fois remède unique, poison addictif et bouc émissaire | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Prosper Wanner, Auteur | Année de publication : | 2022 | Article en page(s) : | 27 p. | Langues : | Français (fre) Anglais (eng) | Catégories : | Confinement (politique sanitaire) Covid-19 -- Aspect social Tourisme Tourisme -- Aspect économique Venise : Italie
| Résumé : | Venise a été l’une des premières villes en Europe à être confinée. L’article propose d’observer ce moment unique de « hors tourisme » sous l’angle de la pharmacologie. La notion de pharmakon est empruntée au philosophe Bernard Stiegler comme outil d’analyse du tourisme à partir de son ambivalence, à la fois remède, poison et bouc émissaire. L’observation in situ des cent jours du premier confinement porte sur des lieux, des personnes et des récits qui sont (re)devenus visibles : la nature, les mendicanti (mendiants), les pendolari (navetteurs) et l’espace public. Les effets du surtourisme ayant disparu, ce hors tourisme va rendre manifeste des causes de la forte dépendance de Venise au tourisme jusque-là peu discutées, comme le marché foncier, les discriminations tarifaires et l’intermédiation touristique. Ces observations interrogent sous un nouvel angle le récit d’un surtourisme dont les mordi fuggi (ceux qui mordent et s’enfuient) seraient la principale cause et que la ville souhaite limiter à travers l’instauration d’une taxe d’entrée à la ville. | En ligne : | https://journals.openedition.org/tourisme/4097 |
[article] Observation d’une Venise confinée. Le tourisme, pharmakon vénitien, à la fois remède unique, poison addictif et bouc émissaire [texte imprimé] / Prosper Wanner, Auteur . - 2022 . - 27 p. Langues : Français ( fre) Anglais ( eng) in Mondes du tourisme > 20 (2021) . - 27 p. Catégories : | Confinement (politique sanitaire) Covid-19 -- Aspect social Tourisme Tourisme -- Aspect économique Venise : Italie
| Résumé : | Venise a été l’une des premières villes en Europe à être confinée. L’article propose d’observer ce moment unique de « hors tourisme » sous l’angle de la pharmacologie. La notion de pharmakon est empruntée au philosophe Bernard Stiegler comme outil d’analyse du tourisme à partir de son ambivalence, à la fois remède, poison et bouc émissaire. L’observation in situ des cent jours du premier confinement porte sur des lieux, des personnes et des récits qui sont (re)devenus visibles : la nature, les mendicanti (mendiants), les pendolari (navetteurs) et l’espace public. Les effets du surtourisme ayant disparu, ce hors tourisme va rendre manifeste des causes de la forte dépendance de Venise au tourisme jusque-là peu discutées, comme le marché foncier, les discriminations tarifaires et l’intermédiation touristique. Ces observations interrogent sous un nouvel angle le récit d’un surtourisme dont les mordi fuggi (ceux qui mordent et s’enfuient) seraient la principale cause et que la ville souhaite limiter à travers l’instauration d’une taxe d’entrée à la ville. | En ligne : | https://journals.openedition.org/tourisme/4097 |
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